Et si on commençait par la fin ? Qu’est ce qui se passe quand la machine s’est arrêtée ? Le cœur, la respiration, la pensée. Et qu’on laisse les autres se débrouiller avec leur chagrin, l’organisation d’un dernier au revoir, les émotions en montagnes russes. Imaginons qu’on regarde ça d’ailleurs, comme témoin invisible. Dénué de toutes sensations. Pas de cris, pas de larmes mais un œil nouveau et parfois amusé sur la fin de la vie. Et si on se disait que regarder tout cela en face nous permettrait de mieux vivre ?
C’est en posant quelques balises dans le flou de l’existence qu’Enora Boëlle en est venue assez naturellement à penser à la mort. Unie à la vie, elle participe aux trois certitudes de notre destinée : on naît, on vit, on meurt.
Il semble pourtant que le sujet soit de plus en plus tabou dans notre société du bien-être performant. C’est pourtant important d’évoquer cette fin inévitable. Sortir du déni pour avancer en conscience et joyeusement dans la vie.
Comme dans une comédie musicale, avec un brin de glamour et quelques paillettes, Enora nous livre les premiers extraits de cette ultime cérémonie.